La musique spirituelle de la Passion déclenche des montagnes russes d’émotions
L’organiste de la cathédrale Michael Hoppe et l’animateur pastoral Stefan Voges interprètent le Chemin de Croix en musique et en texte.

Aix-la-Chapelle. Il est vrai que ce n’est pas une musique légère et agréable qui résonnera dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle le dimanche 6 avril à 18 heures. Mais on ne peut pas non plus s’attendre à cela en cette période de pénitence pascale, pendant laquelle le chœur de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle joue alternativement la Passion selon saint Matthieu ou selon saint Jean de Bach, conformément à la tradition. Cette année, cette pratique sera exceptionnellement interrompue en raison du récent changement de direction au poste de maître de chapelle de la cathédrale.

En lieu et place, l’organiste de la cathédrale Michael Hoppe crée une « musique pour la Passion » à l’orgue et joue le « Chemin de croix / Le Chemin de la croix » de Marcel Dupré. Cette œuvre complexe, qui compte parmi les compositions les plus importantes du 20e siècle pour l’orgue, n’est pas clairement attribuable à un genre musical, mais se présente comme une méditation à l’orgue, combinée à des considérations textuelles contemporaines de l’animateur pastoral Stefan Voges.

« Dupré lui-même a improvisé cette œuvre à l’origine sur des textes de Paul Claudel », sait Michael Hoppe. « Musicalement, j’y vois une belle symbiose entre le drame et des moments très intériorisés. Les différentes étapes, de la condamnation de Jésus à sa mort sur la croix, sont de subtiles méditations derrière lesquelles se cache une théologie consciente. On entend littéralement les coups de marteau et on reprend son souffle, puis on s’arrête soudain dans le silence ou on ressent les émotions lors de la rencontre avec les femmes en pleurs. C’est une musique qui – si l’on s’y laisse prendre – traverse la moelle et les jambes » !

Soixante minutes intenses attendent le public, qui serviront déjà de préparation spirituelle à la fête de Pâques dans la mesure où le « Chemin de croix » se termine par des sons timides et discrets qui laissent entrevoir la résurrection et la victoire de la vie sur la mort.
L’entrée au concert est gratuite, mais une donation raisonnable est demandée à la sortie.

« Tilge höchster, meine Sünden » est l’œuvre principale d’un concert de Carême que le chœur de jeunes filles de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle donnera le samedi 8 mars à 19 heures. L’occasion est le 275e anniversaire de la mort de Jean-Sébastien Bach. Mais pas seulement ! L’œuvre est plutôt conçue comme une suite musicale au « Stabat mater Dolorosa » de Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736), que les chanteuses avaient interprété pendant le dernier Carême.

De nombreux compositeurs importants ont mis en musique ce poème religieux, mais la version de Pergolesi est considérée comme la plus célèbre. Bach connaissait cette version et l’a adaptée en y ajoutant une réécriture allemande du Psaume 51 au lieu de la séquence latine. Le thème est l’homme conscient de sa culpabilité qui demande pardon à Dieu. Bach a repris une grande partie de la musique, mais il a parfois modifié les phrases et élargi l’effectif de l’orchestre.

La révision de Bach est cependant tombée dans l’oubli. Ce n’est qu’en 1946 que le cantor Thomas Karl Straube attira à nouveau l’attention sur elle. « L’œuvre dormait également dans mon tiroir depuis des années », avoue le cantor de la cathédrale Marco Fühner, le directeur du chœur de jeunes filles. « Mais après avoir chanté le ‘Stabat mater’ de Pergolesi l’année dernière, il m’a semblé logique de lui opposer cette année l’adaptation de Bach, plus dense musicalement ».

Dans le cadre de leur traditionnel concert à la cathédrale au début du Carême, les jeunes chanteuses interprètent en outre le « Miserere in d-Moll » de Johann Adolf Hasse. Ce psaume pénitentiel pour chœur de jeunes filles à quatre voix culmine dans une fin solennelle en ré majeur. Hasse était lui aussi un contemporain de Bach. Pendant les trente années où il fut maître de chapelle à la cour de Dresde, le compositeur, connu pour ses compositions d’opéra, fit de l’orchestre local l’un des meilleurs ensembles de l’époque. On sait que Bach s’est rendu plusieurs fois à l’opéra de la cour de Dresde pour entendre les « jolies chansonnettes » de Hasse.

Pour la deuxième année consécutive, Judith Hilgers (soprano) et Eva Nesselrath (alto) ainsi que l’orchestre de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, sous la direction de Marco Fühner, jouent ensemble avec le chœur de jeunes filles. Le titre du concert, « Absolution », fait écho à l’occasion et au contenu.

Ceux qui n’ont pas accès à Internet peuvent acheter des billets à la Dominformation, ouverte tous les jours de 10 à 17 heures, rue Jean-Paul II.

À l’invitation de la Fondation européenne de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, le cardinal Jean-Claude Hollerich SJ, vice-président du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, interviendra à la cathédrale le

Le mardi 14 janvier, à 19 heures, le cardinal Hollerich SJ donnera une conférence dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle. Le thème sera le rôle de l’Église dans le contexte européen. Le modérateur sera l’ancien rédacteur en chef de l’Aachener Zeitung, Peter Pappert. L’entrée est gratuite.

Pourquoi l’écrivain juif allemand Barbara Honigmann a-t-elle émigré de Berlin-Est à Strasbourg en 1984 ? Comment écrit-elle sur la vie juive entre orthodoxie et modernité ? Et pourquoi est-il important pour elle de parler, de raconter et d’écrire sur le « juif inauthentique » (Jean-Paul Sartre)?

À l’invitation de la Fondation européenne de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle (ESAD), Barbara Honigmann lira deux chapitres de son livre « Das Gesicht wiederfinden » le

Il s’agit de la vie juive en Europe dans le passé et le présent : d’une part, à travers l’exemple de la slaviste juive Etty Hillesum dans les Pays-Bas occupés en 1941/42, qui, dans une situation désespérée, a cherché une foi entre les textes juifs et chrétiens, et d’autre part, à travers l’exemple de ses propres études juives à Strasbourg, la « Jérusalem de l’Occident ». Après la lecture, l’auteur s’entretiendra avec Michael Braun, professeur de littérature, de ses expériences et de ses observations, ainsi que de ses écrits.

Barbara Honigmann, née en 1949 d’une famille d’émigrants juifs à Berlin-Est, a travaillé comme dramaturge et metteur en scène à la Volksbühne et au Deutsches Theater de Berlin dans les années 1970. En 1984, elle a immigré avec sa famille dans la communauté juive de Strasbourg. Depuis 1986, elle publie de la prose, des romans et des essais, dont les plus récents sont le livre du père « Georg » et les recueils d’essais « Das Gesicht wiederfinden » et « Unverschämt jüdisch ». Raphael Gross, président de la Stiftung Deutsches Historisches Museum Berlin, lors de la cérémonie de remise du prix littéraire 2022 de la Fondation Adenauer, a déclaré que Honigmann éclairait une constellation historique extrêmement marginale : « Sur les fausses narrations historiques. Sur les fausses dissimulations. De fausses hypothèses. Sur la honte complètement fausse ».
L’entrée à la lecture est gratuite, l’inscription n’est pas nécessaire.

Ceux qui recherchent une petite pause spirituelle avant Noël sont cordialement invités aux Impulsions de l’Avent dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle. Celles-ci commencent les vendredis 29 novembre, 6, 13 et 20 décembre à 18h45 avec les trompettes de l’ensemble de cuivres de la chapelle privée « Neuß » en direction de la cour de la cathédrale. Ensuite, une impulsion spirituelle de 15 minutes sur le thème « Symboles de l’Avent » sera donnée dans la cathédrale.

Pendant la période du marché de Noël, une session de chant ouverte aura lieu à l’école de chant de la cathédrale trois lundis, les 2, 9 et 16 décembre, à 16 heures. Tous ceux qui aiment chanter sont les bienvenus ! L’entrée est gratuite.

La « Musique de l’Avent et de Noël » est l’événement qui attire le plus de monde à l’école de chant de la cathédrale. Le samedi 22 décembre à 16 heures, les garçons et les filles prépareront leur public à l’approche de Noël pour la 34e fois. L’organiste de la cathédrale Michael Hoppe et un petit orchestre assurent l’accompagnement instrumental. La direction générale du concert est assurée par la directrice de l’école, Irma Wüller. L’entrée est gratuite, l’accès se fait à partir de 15h30.

Sous le titre « Silence », le chœur de jeunes filles de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle se consacre à la musique sacrée de l’Avent. Pour leur représentation du dimanche 8 décembre à 18 heures, les chanteuses étudient, sous la direction du chanoine Marco Fühner, des œuvres d’Ola Gjeilo, Javier Busto. Arvo Pärt et d’autres. L’entrée est gratuite.

Depuis 1994, le Lions Club d’Aix-la-Chapelle organise le troisième dimanche de l’Avent un concert de Noël avec le chœur de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle dans la salle historique du couronnement de l’hôtel de ville. Le concert de bienfaisance de cette année, qui aura lieu le dimanche 15 décembre à 17 heures, sera à nouveau l’occasion de faire preuve de coresponsabilité sociale : Les recettes sont destinées à des œuvres sociales. Informations sur la billetterie : www.lionsclub-aachen.de

Les trois dimanches de l’Avent (1er, 15, 22 décembre), les visiteurs peuvent participer à la louange du soir en rite latin et avec bénédiction sacramentelle, débutant à 18 heures. Les participants sont invités à chanter et à (re)découvrir la force de la prière dans cette forme traditionnelle de culte. Durée : environ 45 minutes.

Les méditations œcuméniques de midi ont lieu pendant l’Avent les mercredis et vendredis à 13h30, et même 4 fois du mardi au vendredi pendant la semaine précédant les vacances de Noël (du 17 au 20 décembre). Cette petite pause dans la chapelle Saint-Nicolas de la cathédrale consiste en une impulsion d’un quart d’heure avec des paroles et de la musique. Entrez et descendez !

Le groupe d’action de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle et le service d’honneur permettent, pendant deux week-ends de l’Avent, une visite du trône qui n’est normalement possible que dans le cadre d’une visite guidée. L’entrée est de 3 euros pour les adultes et de 1 euro pour les enfants (de 6 à 16 ans). Les recettes sont entièrement reversées à l’entretien de la cathédrale.

Pour la 30e fois, le cercle d’action de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle (AAD) et le service d’honneur invitent, parallèlement au marché européen, à l’ascension de la tour avec visite du trône. Cette année, les 7 et 8 septembre, les visiteurs pourront gravir les 184 marches de la tour ouest et profiter de la vue sur l’hôtel de ville et la vieille ville. Ceux qui le souhaitent feront une halte au trône royal, qui n’est habituellement visible que dans le cadre de visites guidées.

Pour compléter cette expérience à couper le souffle, il est possible de faire un détour par le « Dom Café », où les chœurs de la musique de la cathédrale proposent des gâteaux, des gaufres et des crêpes dans le foyer de la Domsingschule.
Les organisateurs du service d’honneur et du cercle d’action précisent que l’intégralité des recettes est destinée à la rénovation de la cathédrale et à l’association de soutien de la musique de la cathédrale.

« Paris is always a good idea ». On ne peut que souscrire aujourd’hui encore à la maxime d’Audrey Hepburn dans le film « Sabrina » de 1954. Et comme la métropole française est l’une des villes les plus passionnantes du monde, le chœur de jeunes filles de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle n’a pas eu à réfléchir longtemps lorsqu’il s’est agi de choisir la destination de leur prochaine tournée de concerts – la première depuis 2019 en raison de la pandémie !

Pendant les vacances d’automne, les chanteuses entameront leur tournée d’une semaine et se produiront dans trois des plus grandes églises parisiennes. Le chantre de la cathédrale et chef de chœur Marco Fühner s’enthousiasme déjà : « Nos lieux de représentation ne sont pas seulement d’une beauté extraordinaire, ils ont aussi une importance exceptionnelle pour la musique d’église. Ce sont des lieux d’activité de grands organistes et compositeurs français, dont les œuvres font partie intégrante de la musique de la cathédrale. En ce sens, nous considérons notre voyage comme une rencontre franco-allemande intense, qui se reflète d’ailleurs dans l’histoire de notre cathédrale ».

Le samedi 12 octobre, le chœur de jeunes filles animera la messe à 18h45 dans l’église Saint-Étienne-du-Mont, un joyau architectural du Quartier latin ayant des liens historiques avec l’université de la Sorbonne toute proche. Au fil des siècles, elle a exercé une influence importante sur la scène culturelle parisienne. Le compositeur français Maurice Duruflé y a travaillé comme organiste pendant plus de 50 ans. À 19h45, un concert d’environ une heure suivra à Saint-Étienne-du-Mont.

Le lieu de représentation du dimanche 13 octobre n’est pas moins intéressant : le chœur de jeunes filles a l’honneur particulier de chanter à Saint-Sulpice lors de la messe de 11 heures. Dans la deuxième plus grande église de Paris, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, sont enterrés des membres d’importantes familles nobles, Victor Hugo et Heinrich Heine se sont mariés ici. Pendant de nombreuses décennies, le grand organiste et compositeur français Charles Marie Widor a travaillé à Saint-Sulpice. L’organiste de la cathédrale Michael Hoppe, qui accompagnera le chœur de jeunes filles lors de son voyage, se souvient d’un autre point fort : « Cette église abrite l’un des orgues les plus célèbres du monde, construit en 1862 et conservé jusqu’à aujourd’hui dans son état d’origine. Des compositeurs célèbres comme Felix Mendelssohn-Bartholdy, Franz Liszt et Anton Bruckner ont déjà joué sur cet instrument ».

L’après-midi du 13 octobre, les filles montent dans le métro pour se rendre à Vanves, en banlieue parisienne. Dans l’église Saint-Rémy de cette ville, elles rencontrent à 17 heures le chœur d’enfants « Petits Chanteurs du Val de Seine », dirigé par Loïc de Lacombe. Les deux chœurs font partie de la fédération internationale de chœurs « Pueri Cantores » et profitent de l’occasion pour un échange musical. « Une tournée de concerts ne sert pas seulement à se produire en public et à sortir de la bulle quotidienne », explique Marco Fühner. « Ce qui est très important, c’est aussi de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées, de nouer des amitiés et de se rendre compte que la musique unit et peut aider à surmonter les barrières linguistiques et les différences culturelles ».

Pour le cantor de la cathédrale, un voyage de concert n’est pas un luxe dont on peut se passer, mais une expérience élémentaire. Conformément aux trois piliers du travail des Pueri Cantores, il considère cette tournée comme une mission : « Nous répandons la louange de Dieu, nous nous rencontrons en toute amitié et nous nous engageons pour la paix en tant qu’ambassadeurs et ambassadrices musicaux ». Le voyage est subventionné par l’association de promotion « Freunde der Aachener Dommusik » et par le chapitre de la cathédrale. Les parents paient également une contribution personnelle.

Le chœur de jeunes filles de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle sera à nouveau présent le lundi 14 octobre à 16 heures. Le lieu de la manifestation est l’église paroissiale de la Madeleine, l’un des monuments les plus célèbres de la ville. Sa forme architecturale est très inhabituelle pour un lieu de culte chrétien : de l’extérieur, elle ressemble à un temple romain, l’intérieur reproduit les pièces principales des thermes romains. « A La Madeleine, le compositeur Théodore Dubois, successeur de Camille Saint-Saëns et prédécesseur de Gabriel Fauré, a été organiste titulaire pendant près de 20 ans », souligne Fühner en évoquant l’importance de ce lieu dans l’histoire de la musique.

Une autre rencontre chorale avec la chorale scolaire « La Maîtrise Saint-Louis de Gonzague de Paris », appartenant à un lycée renommé, a lieu le mardi après-midi. Le reste de la semaine, les jeunes filles auront le temps de découvrir la capitale française et toutes ses curiosités.

« Nous invitons cordialement toutes les personnes intéressées à nous accompagner en privé lors de ce voyage », explique Marco Fühner. « Tous les lieux de l’événement se trouvent au cœur de la ville ou sont facilement accessibles en métro ».

L’orgue est souvent appelé la « reine des instruments » en raison de sa sonorité puissante et de sa taille. Presque chaque orgue est unique, conçu spécialement pour le client et adapté à la pièce. C’est également le cas de l’orgue de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle : il a été fabriqué en 1939 par la célèbre manufacture d’orgues Klais de Bonn, puis complété en 1993 par l’orgue du Hochmünster, mais sa composition de base remonte à un instrument plus ancien. L’orgue actuel dispose de 94 jeux. En dehors des offices religieux, on ne peut généralement découvrir son univers sonore et sa technique impressionnants que dans le cadre des concerts de la musique de la cathédrale. Mais une fois par an – lors des « Journées de l’orgue de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle » – il est lui-même au centre de l’attention.

Cette série de concerts fait désormais partie intégrante du calendrier annuel de la cathédrale et jouit d’une popularité qui dépasse les frontières régionales. Les fans d’orgue et les connaisseurs de musique classique ne sont pas les seuls à venir assister aux quatre concerts de la fin de l’été, mais de plus en plus d’étudiants et de personnes qui ont envie de vivre l’expérience particulière du son et de l’espace dans un patrimoine culturel mondial.

Cette année encore, l’organiste de la cathédrale Michael Hoppe a invité trois collègues à organiser librement leur propre soirée de concert et à présenter des styles et des points forts très différents. C’est l’organisateur lui-même qui donne le coup d’envoi : Le mardi 27 août à 19 heures, il exploitera toute la gamme musicale et jouera des pièces de Bach, Mendelssohn Bartholdy, Jean Jacques Grunenwald et la monumentale œuvre pour orgue « Ad nos ad salutarem undam » de Franz Liszt.

Sous le titre « Time for B », Friedemann Johannes Wieland, organiste de la cathédrale d’Ulm, se consacrera le jeudi 29 août à 19 heures à des compositeurs célèbres tels que Bach, Buxtehude ou Barber et voyagera stylistiquement de l’époque baroque à l’époque moderne.

« Daniel Beckmann, organiste de la cathédrale de Mayence, sera de passage le mardi 3 septembre à 19 heures. Avec lui, les visiteurs peuvent se réjouir d’entendre, outre des œuvres classiques, des interprétations d’œuvres contemporaines de Bovet, Franck et Dupré.

Le jeudi 5 septembre, Stephan Leuthold, organiste de la cathédrale de Brême, clôturera les Journées de l’orgue avec « Menschen, Bilder, Emotionen ». Des œuvres populaires comme la suite Peer Gynt n° 1 d’Edvard Grieg côtoieront des pièces romantiques comme la sonate n° 5 en ré mineur op. 118 de Gustav Adolf Merkel ou des compositions sacrées comme « Nun danket alle Gott BWV 657 » de Jean-Sébastien Bach.

BILLETS D’ENTRÉE

L’entrée demandée (9,00 €, tarif réduit 6,00 €) sert à couvrir les frais. Les billets peuvent être achetés online ou jusqu’au début du concert à 19h à la Dominformation.

C’est lors d’une visite de l’équipe de direction de la musique de la cathédrale de Cologne à la cathédrale d’Aix-la-Chapelle que l’idée d’une rencontre chorale particulière est née en mars. Quelques semaines plus tard, l’idée s’est transformée en un double concert des deux chœurs de la cathédrale sur la rive gauche du Rhin. A deux reprises en juin, les ensembles entrent en dialogue musical sonore avec leurs garçons et leurs maîtres. Le titre « Exsultate – Jubilate » (Jauchzet, jubelt) peut être interprété comme la joie de cette coopération musicale.

Tout d’abord, le chœur de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle se rendra le mardi 4 juin à la cathédrale de Cologne, où le concert débutera le soir à 20 heures. L’entrée est gratuite, mais une donation est demandée. Les billets d’accès sont disponibles en ligne à l’adresse suivante : https://www.koelner-dom.de/book/4466

La contre-visite à la cathédrale d’Aix-la-Chapelle aura lieu le vendredi 21 juin à 19 heures. Les billets d’entrée au prix de 10 euros (tarif réduit 8 euros) peuvent être achetés dès maintenant: www.dommusik-aachen.de

Les programmes offrent un large éventail d’œuvres romantiques, baroques et contemporaines et font ressortir de manière impressionnante les performances exceptionnelles des chanteurs – un régal, et pas seulement pour les amateurs de musique classique !

Le maître de chapelle de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle Berthold Botzet et son collègue Eberhard Metternich se réjouissent beaucoup de ces rencontres chorales, notamment pour des raisons personnelles : Pour tous les deux, ce sera la dernière rencontre de ce type, car Botzet et Metternich prendront leur retraite l’année prochaine après de longues années d’activité.

«Sans un engagement accru en faveur de notre Europe, nous échouerons tous devant l’histoire!» Tel est le titre du discours avec lequel l’ancien président allemand Christian Wulff introduira le programme cadre des festivités du Prix Charlemagne dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle le mardi 7 mai à 17 heures.

En l’honneur des lauréats du Prix Charlemagne pour la jeunesse et du lauréat du Prix Charlemagne 2024, le « Quatuor à cordes diplomatique » animera la partie musicale de la manifestation en deux parties de 20 minutes chacune. Des œuvres de compositeurs juifs sont au programme. D’ailleurs, le 2e violon de ce quatuor est joué par le délégué à l’antisémitisme du gouvernement fédéral, Dr. Felix Klein.

L’entrée est gratuite, mais il est demandé de s’inscrire par mail à events@karlspreis.de.